« L’errance amoureuse, ça a des côtés comiques : ça ressemble à un ballet, plus ou moins preste selon la vélocité du sujet infidèle ; mais c’est aussi un grand opéra. … je ne peux m’arrêter d’errer (d’aimer) en vertu d’une ancienne marque qui me voua, dans les temps reculés de mon enfance profonde, au dieu Imaginaire, m’affligeant d’une compulsion de parole qui m’entraîne à dire « je t’aime », d’escale en escale…»
Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux
Tango #05 :
Mosaïque de 120 photographies,
Impression Jet d'encre sur Dibond, 90x60 cm, 2011.